Magali TAILLE-COHEN

Expertises et actes

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Présentation

Psychologue clinicienne et psychanalyste, je reçois à Paris et j’accueille dans mon chaleureux cabinet montmartrois des enfants, des adultes, des couples et des familles. Je travaille également en téléconsultation. Au cabinet, les patients viennent me parler de leurs difficultés à travailler : blocages pour rejoindre leur potentiel, épuisement, conflits, harcèlement moral, stress au travail etc. Mais aussi de leurs entraves à la capacité d’aimer et à se laisser aimer : solitude, difficulté à se faire des relations, crises, ruptures, jalousie, adultère, problèmes sexuels, violences conjugales, etc. Enfin, les difficultés familiales et autour de la parentalité (éducation des enfants, surmenage parental, difficultés relationnelles dans la famille etc.), les traumatismes (accident, violences, deuil, harcèlement, etc.) et leurs diverses manifestations symptomatiques (dépression, angoisse, stress, anxiété, phobies, TOC, boulimie, etc.) Il n’est pas possible de faire ici le récit d’une psychothérapie : chaque séance est un voyage singulier, au plus près de la parole de chaque patient. Comment désacraliser ou pardonner son couple parental, sa fratrie desquels nous sommes originaires, se dégager de son emprise inconsciente pour ne plus être contraint de répéter et enfin devenir plus créateur de sa vie, de son propre couple et de sa propre famille ? J’ai eu, durant mon parcours, une pratique très diversifiée dans diverses institutions, car chaque clinique augmente notre empathie, ouverture, capacité à accueillir le dire du patient. Mon travail avec les enfants, en crèches, en lieux d’accueil variés m’a confrontée au pulsionnel brut, aux sentiments intenses afin de travailler la mise en place des limites et des interdits civilisateurs. Lorsque la cellule familiale se transforme : divorce, nouvelle rencontre, recomposition familiale, nouvelle naissance, etc. les parents sont obligés d’innover. Comment faire pour que l’enfant ne devienne pas l’enjeu de ces hésitations ? Comment le protéger des conflits, violences qui parfois nous submergent ? Comment faire pour que nos enfants ne deviennent pas notre porte – symptôme, prennent sur leurs épaules notre mal-être et notre culpabilité ? Dans un foyer de poly-handicapés, j’ai appris à apprivoiser l’image de soi déformée, le rejet, la dépendance, la déception infligée à la famille par rapport à l’enfant merveilleux imaginé et attendu par les parents et l’entourage. Avec chacun, il a été nécessaire d’apprendre sa langue, d’en inventer une commune pour entrer en relation, parfois avec des personnes qui ne parlent pas, qui sont déficients intellectuellement, en utilisant le jeu, le dessin, le modelage, la musique, le mime. Dans un C.H.R.S., c’est à l’exil, à la précarité, à la plongée dans un monde ressenti comme étranger, incompréhensible, donc hostile, que j’ai appris à me confronter. En hôpital psychiatrique, j’ai apprivoisé ma peur de la folie. Toutes ces expériences m’ont fait gagner en authenticité et bienveillance, enrichie humainement et dotée, selon la conception de Viktor Frankl, de cet amour du prochain qui permet de déceler, en chacun, l’essence de sa personnalité et des potentialités à réaliser, à son rythme. Ainsi, il est possible de reprendre confiance en ses forces et ressources et à oser les mettre en lumières.

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