Stella Harrison

Psychologue

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Présentation

Aujourd'hui, on est contraint à se ranger au plus vite dans la loi du plus fort. Le maître mot d'efficacité fait loi et il s'agit de savoir gérer « le trouble ». Pas de place pour tous ceux qui regardent effrayés le monde ou s'en sentent à côté. Il faudrait savoir gérer en deux sets l'école et ses exigences de plus en plus fortes, le lycée et sa pression, le choix du travail futur, et les amours, et la sexualité, et la « parentalité », et la fin de vie, et ? Il faut se ranger dans la tradition, travailler, emprunter, faire des enfants. Selon le pape François, (août 2018), l'homosexualité serait une maladie, il faudrait psychiatriser les enfants atteints de ce trouble. Je suis en désaccord total avec ces déclarations. Un psychologue, un psychanalyste, c'est quelqu'un qui doit savoir permettre à chaque enfant, adolescent, à chaque adulte qui souffre de retrouver la voie de son désir, de faire la paix avec ce qu'il a de plus authentique. Un psychologue, un psychanalyste qui se respecte n'a pas pour visée de ramener ce qui est hors du droit chemin à la norme. J'ai essayé de le dire en 2013 dans l'ouvrage collectif Elles ont choisi, et aussi de le transmettre dans ma pratique de psychologue en CMP : il s'agit pour chacun de se réconcilier avec lui-même et de trouver sa voie à l'abri des voix tonitruantes qui le noient. A présent, les Fragments de l'Interview de Stella Harrison, réalisée par La Lettre mensuelle de l'Ecole de la Cause freudienne en 2013, à propos de l’ouvrage collectif qu’elle a dirigé : Elles ont choisi : les homosexualités féminines. I Actualité de cet ouvrage collectif. Cet ensemble de textes unis par une réflexion et des témoignages sur les homosexualités féminines, « tombe » dans une actualité des plus brûlantes. Vous avez pris la direction de ce travail collectif; pouvez vous nous dire en quoi votre désir a anticipé sur les récents événements ? Et en particulier sur la pétition lancée le 13 janvier 2013 pour s’élever contre l’instrumentalisation de la psychanalyse dans le débat législatif sur le mariage pour tous. Je n'ai rien anticipé à ce sujet. La réalisation de l'ouvrage et les événements que vous évoquez sont tout à fait indépendants, dissociés [...] Je n'avais pas en tête qu'un projet de loi sur le mariage entre personnes de même sexe était en cours lorsque j'ai pensé cet ouvrage, en mars 2012. J'étais depuis plusieurs années interrogée, d'une part par des questions théoriques, de l'autre par des critiques répétées contre la psychanalyse. Judith Butler, Didier Éribon, Michel Tort, Marie-Hélène Bourcier, – liste non exhaustive – ont longtemps attaqué Freud, et Lacan particulièrement, en raison de leurs théories dites homophobes. II Le choix. Vous donnez à la notion de choix la dignité de titre et l’élevez à la hauteur d’un concept. Pouvez vous nous dire un mot sur cela, particulièrement développé dans l’article dont vous êtes l’auteur. Je vous remercie de cette si juste lecture !Freud n'a t-il pas élevé à la dignité du concept le « choix », avec ses textes sur le « choix de la névrose », Neurosewahl ? Et Lacan ne nous éclaire-t-il pas avec cette formidable révolution, méconnue chez les analystes anglo-saxons, qui fait d'un homme un sujet qui a choisi de se ranger côté mâle dans la sexuation, dans la fonction phallique ? Tirons jusqu'au bout les conséquences de cette affaire pour l'un et l'autre sexe, à savoir que ce sujet, qui choisit de se ranger côté Homme dans les tableaux de la sexuation, jouit du fantasme, et ne peut atteindre son partenaire sexuel que par celui-ci, cause de son désir. Si La femme n’existe pas, nous dit Lacan, une femme, ça existe, et c'est un sujet divisé dans sa jouissance. Une femme peut avoir rapport à S de grand A barré, et au phallus. Une femme peut encore, sous certaines conditions, et sans doute doit-elle le choisir, se trouver Autre à elle-même. Lacan reprend à plusieurs reprises ce concept. Le concept de choix m'est en effet paru fondamental pour éclairer le cas de Jane, que vous évoquez : il se trouve qu'après une interprétation de l'analyste, il y eut un avant et un après, une mutation subjective sidérante certes, un virement de bord radical et décidé de l'orientation sexuelle du sujet, c'est-à-dire rien moins qu'un choix. Sortie de sa séance, Jane quitte son amant pour choisir quelques jours plus tard de rencontrer une femme ; elle peut choisir de vouloir ce qu'elle désire. III Variétés. Ce qui est remarquable au travers des témoignages cliniques ou pris dans la littérature c’est l’immense variété. Cette diversité autorise à parler des homosexualités. De plus l’ouvrage différencie les homosexualités féminines. C’est un vrai et grand chantier théorique que vous avez ouvert, un pluriel des homosexualités féminines. Certes, il s'agit bien d'un chantier et en reprenant, à présent, cet ouvrage à crayon reposé, il m'apparaît, toujours, bien difficile d'établir ici un paysage aux lignes claires. Pas de séries, de répartitoires tranchés, mais des aperçus sur des sujets pris au un par un. C'est précisément parce que ces homosexualités ne relèvent pas d'une structure unique que Marie-Hélène Brousse, pionnière, cherche ici à dégager trois fonctions cliniques différentes de l'homosexualité féminine. IV La psychanalyse comme maître d’œuvre. Pour filer la métaphore du chantier est-on autorisé à penser que la psychanalyse, à contrario de ceux de ses détracteurs qui la qualifient de réactionnaire, a ouvert la voie à une reconnaissance des positions subjectives homosexuelles ? En particulier la lecture du dernier enseignement de Lacan, l’apport du séminaire XX et des formules de la sexuation ont-ils permis une révision de l’homosexualité, au-delà des anciennes catégories indexées de la « perversion » ? N'oublions pas en effet que ce n'est qu'en 1973 que la catégorie d’homosexualité a été retirée de la liste des troubles mentaux du DSM. Votre question sur la perversion ne peut nous laisser cois, car comment, en effet, placer les homosexualités féminines dans le registre de la perversion alors que Lacan dit hétérosexuel tout sujet qui aime les femmes, quelque soit son sexe propre ? Père-version, subversion ? Nous utilisons à plus soif le cas de la jeune homosexuelle mais avons-nous saisi les ressorts de sa « perversion » ? Si l'homosexualité peut être pensée au pluriel à partir du dernier enseignement de Lacan, je dirai aussi qu'avec le séminaire Le sinthome, il ne s'agit plus dans une analyse, de déchiffrer le symptôme, pervers ou pas, mais de faire usage du sinthome. Pour toute question, vous pouvez joindre le cabinet directement par téléphone.


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